Daniel Duglery organise une "rencontre débat" à Athanor. Celle-ci fait suite au "débat participatif" organisé la semaine dernière au même endroit par Bernard Lesterlin.
Passage obligé dans une campagne électorale? A vrai dire, ce genre de débat a toujours existé. Mais c'est Ségolène Royal et les comités Desir d'Avenir qui les remettent au goût du jour lors de la campagne pour les élections présidentielles de 2007, en y accolant la notion de "démocratie participative".
La démocratie participative se situe quelque part entre la démocratie représentative (notre régime actuel) et la démocratie directe (le peuple gouverne). Il y a trois piliers: donner l'initiative législative aux citoyen, une concertation dynamique se traduisant par des débats, et un système organisé garantissant l'examen de toutes les idées constructives.
Pour beaucoup, la démocratie participative est un progrès puisqu'elle renforce la parole des citoyens et permet de tendre vers l'idéal démocratique. Un débat participatif c'est donc les politiques à l'écoute des citoyens, pour mieux cerner les problèmes et y remédier.
En guise d'illustration, voici le débat tenu par Ségolène Royal à Domérat il y a tout juste un an en version intégrale.
Dans son article du 26 janvier, Jean-Marc Laurent (La Montagne), émettait clairement ses réserves quand à l'efficacité d'un débat dit "participatif".
Il est incontestable que de telles pratiques présentent des limites.
En plus de celles présentées ci-contre, j'ajouterai que le fait de faire appel à des "citoyens experts", membres de la société civile (entre l'Etat et l'individu, là où ces derniers se regroupent) ne garantit pas forcément la démocratie puisqu'ils peuvent très bien faire passer leurs intérêts personnels avant l'intérêt collectif.
Sur la démocratie participative en général, l'effet pervers peut être l'affaiblissement de l'autorité de l'Etat et de ses organes déconcentrés ou décentralisés. Dans notre système, les représentants sont tout de même élus pour penser et agir à notre place, dans notre sens.
Aussi, quel est le réel impact des individus qui participent à ces débats sur le programme des candidats? Finalement, s'ils consultent tous la population de la même manière à l'échelle d'une ville, leurs programmes devraient se retrouver sur de nombreux points...
Qu'en pensez vous?
Passage obligé dans une campagne électorale? A vrai dire, ce genre de débat a toujours existé. Mais c'est Ségolène Royal et les comités Desir d'Avenir qui les remettent au goût du jour lors de la campagne pour les élections présidentielles de 2007, en y accolant la notion de "démocratie participative".
La démocratie participative se situe quelque part entre la démocratie représentative (notre régime actuel) et la démocratie directe (le peuple gouverne). Il y a trois piliers: donner l'initiative législative aux citoyen, une concertation dynamique se traduisant par des débats, et un système organisé garantissant l'examen de toutes les idées constructives.
Pour beaucoup, la démocratie participative est un progrès puisqu'elle renforce la parole des citoyens et permet de tendre vers l'idéal démocratique. Un débat participatif c'est donc les politiques à l'écoute des citoyens, pour mieux cerner les problèmes et y remédier.
En guise d'illustration, voici le débat tenu par Ségolène Royal à Domérat il y a tout juste un an en version intégrale.

Il est incontestable que de telles pratiques présentent des limites.
En plus de celles présentées ci-contre, j'ajouterai que le fait de faire appel à des "citoyens experts", membres de la société civile (entre l'Etat et l'individu, là où ces derniers se regroupent) ne garantit pas forcément la démocratie puisqu'ils peuvent très bien faire passer leurs intérêts personnels avant l'intérêt collectif.
Sur la démocratie participative en général, l'effet pervers peut être l'affaiblissement de l'autorité de l'Etat et de ses organes déconcentrés ou décentralisés. Dans notre système, les représentants sont tout de même élus pour penser et agir à notre place, dans notre sens.
Aussi, quel est le réel impact des individus qui participent à ces débats sur le programme des candidats? Finalement, s'ils consultent tous la population de la même manière à l'échelle d'une ville, leurs programmes devraient se retrouver sur de nombreux points...
Qu'en pensez vous?
2 commentaires:
Débat participatif, alliance avec le modem, liste ni de droite ni de gauche ... Ca y est Mr Dugléry est devenu Royaliste !
Je pense que l'impact est très faible. Les grandes lignes des programmes sont tracées et il y a une petite place pour les ajustements. Tout l'art consiste à faire croire que le peuple est à l'origine. Si effectivement, il y avait un réél débat démocratique avec tous les courants de pensées à chaque réunion, et à condition que les questions soient les mêmes, on peut penser que les programmes seraient très similaires.
Ne pas confondre la Démocratie et la démagogie, vers laquelle on glisse sournoisement, sinon la Démocratie en crèvera.
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